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11-sm40 j’entends ce que tu dis, mais quand tu vois des TAUZIN, DICHARRY et autres passer sous les radars du Stade ou que nous ne puissions pas les conserver, il y a des questions à se poser.
Il y a dans cette génération pas mal de joueurs que le Stade aurait pu avoir (hormis ROUMAT bien sur…;-) malgré son grand père en jaune et noir!)
Je reste convaincu qu’il y a de bons joueurs Français du cru, mais la stratégie consiste à chercher ailleurs ce que l’on a sous le nez. Et qu’on ne parle pas de différence de salaire entre Français et Etrangers. Parce qu’un non JIFF qui ne joue pas toute la saison est payé quand même…
Encore une fois, je pense qu’il faudrait être clair en termes de stratégie de formation et de recrutement. Il y a des clubs formateurs à la périphérie montoise (exemple Morcenx) qui peuvent avoir des pépites (LABORDE a été un peu gâché et c’est dommage…du coup il n’est pas revenu!)
Donc continuons à être bernés par des vidéos prometteuses et recruter des seconds couteaux ou des blessés, au lieu de penser à l’avenir du club et verrouiller des jeunes prometteurs. L’attachement au club formateur existe mais il faut aussi assurer la suite car la vie rugbystique s’arrête tôt et il faut travailler jusqu’à 64 ans maintenant. Et là le bassin d’emploi Landais et la formation universitaire pêche pas mal, donc c’est un problème global à résoudre avec de la volonté et les idées claires, et surtout l’envie de faire différemment des autres et prendre des risques!
Bonjour, mais au risque de me répéter il m’a été dit il y a quelques années (2016…) que les joueurs venaient au Stade Montois pour s’exposer « à la lumière » et partaient ensuite, la proD2 et le Stade n’était qu’un tremplin et que de toutes façons c’était comme cela et pas autrement car tout le monde y gagnait.
C’était et cela à l’air d’être le cas acté des deux cotés (joueurs et staff). Je trouve juste cela désolant déjà pour les locaux et jeunes du cru (département, région) qui se pèlent les matches depuis poussins plus les heures de bus et les tournois pour au final devoir partir de leur club… c’est pour moi à l’opposé des valeurs du rugby.
Je regardais une vidéo Youtube sur le rugby « de clocher » où un joueur disait que le plus beau titre de Champion de France était celui de 4ème série car les joueurs ne trichaient pas et investissaient dans leurs équipements pour pouvoir jouer.
On a pas mal dévié de ces qualités humaines et certes c’est une évolution, toutefois nous nous montrons aussi crédules et stupides que les sports qui nous ont précédé dans le monde du « pro » et des stars. Si les recruteurs cherchent des joueurs pas chers, bruts de fonderie, dur au mal et capables, qu’ils viennent proposer des places aux Kenyans qui jouent ici (au Qatar) par exemple, comme cela au moins on fera une bonne action! Voila des gars qui préfèrent payer un taxi pour aller s’entrainer que manger à leur faim…. cela donne à réfléchir, ce sont des guerriers avec lesquels on pourrait aller à la guerre (sait on jamais…).
Cet exemple local juste pour confirmer que oui des Tastet, Cabannes, Brethous ont tendance à disparaître et c’est très dommageable au rugby, car je ne vois pas à qui les enfants qui seront emmenés au Stade pour remplir les tribunes pourront s’identifier à Mont de Marsan tant que l’équipe sera un assemblage de stickers Panini avec un album différent chaque année.
Je l’ai déjà dit: le reproche que je fais à l’équipe dirigeante est de choisir de faire exactement (et parfois moins bien) comme les autres clubs et de ne pas sortir de sa « zone de confort ». Quel est l’impact du risque? Ou est le retour sur investissement financier de l’entreprise sportive du Stade Montois? Autant de questions auxquelles le service « Comm. » du Stade ne répondra pas (bon ok, elles arrivent un peu après les 500 autres en attente ;-))
A suivre les autres on est toujours seconds au mieux!
Bonsoir, à moins que je ne me trompe le président du Stade Montois est un industriel de la construction donc je pense qu’il récupère ses fonds par le biais des constructions autour du stade…
C’est simpliste et raide comme raisonnement mais je crains que ce soit la vérité, surtout quand on n’existe que localement et un peu régionalement…
Après à part ce type de profil quel investisseur viendrait à Mont2 au vu de l’attractivité de la ville? je me permets d’ouvrir le débat et comme précisé par vous tous, si nos jeunes ne sont pas promus correctement l’avenir s’avère plutot gris.
Mais ce n’est que mon opinion et une question de stratégie d’entreprise sportive.
J’ai dans l’équipe que je coache deux jeunes Kenyans (arrières repositionnés en 3ème ligne) qui ont ce type de comportement, durs au mal, toujours très engagés (parfois à la limite) et qui comme cité pour notre ex-Montois néo Oyonnacien, ont tendance à garder la balle quelques secondes de trop.
Mais c’est vrai qu’en face, les adversaires n’y reviennent pas toujours deux fois!
Voila dans le coaching il faut peser le pour et le contre et la vérité dans le jeu est différente de celle vue en hauteur depuis les gradins.
Je ne suis pas certain que l’on puisse changer ce type de comportement, car le jeu va vite, les gars appellent de partout et parfois on laisse le cerveau au vestiaire.
En stratégie quand il s’agit de perforer ou de mettre les barbelés, on s’autorise de la « perte » et ce n’est pas toujours blamable. Je conçois toutefois la frustration de supporter avec tous nos joueurs dont le « peut mieux faire » s’il évoluait, donnerait des pépites (que l’on se ferait piller :-()
Ce n’est pas forcément de « l’intelligence de jeu » mais c’est de « l’investissement dans le combat » dont ils font preuve et cela on ne saurait trop les reprendre.
Le rugby est un sport de combat d’équipe. Si mentalement tout le monde y est, l’équipe peut renverser des montagnes quelles que soient les conditions météo et arbitrales…
Bravo à tous les meneurs autant que les suiveurs!
ce que je retiens du match d’hier en tant que coach, c’est que quand les joueurs jouent un rugby « total » et surprenant, l’adversaire est déstabilisé et peine comme cela a été le cas dans la première mi temps et à la fin de la seconde. Entre les deux et c’est encore et toujours une histoire de mental, nous peinons dès lors que nous menons et sommes incapables de décoller au score. Il y a sans doute une crainte de « mal faire » à ce moment là et l’on ne sait pas tuer les matches.
Après l’adversaire d’hier était bon, même si je redoute certaines dérives « footballistiques » évoquées par ailleurs dans le but de faire prendre des cartons.
Mais à 14 je dois avouer que c’est une bonne surprise. Prenons les points où ils sont et faisons en sorte que les joueurs éclosent et s’expriment : aucun match n’est semblable, il faut en permanence s’adapter!
Bonjour, je n’ai pas pu voir le match hier soir… pas de bol. Toutefois il me semble quand même que les skills ne s’acquièrent pas en une semaine.
Il y a donc plus un travail de mental à mettre en oeuvre dans cette équipe pour éviter les montagnes russes et limiter les problèmes cardiaques des supporters.Tant mieux donc d’avoir gagné, il me tarde de voir le résumé.
Et pour mémoire le buteur cantalien laisse 14 pts au pied sur le match: 4 pénalités et 1 transfo il me semble…
Donc des regrets mitigés quand même.
Bonsoir, quelle constance : dans le jeu…et dans les commentaires!
Dans le jeu: incapacité psychologique à faire le break ( même en supériorité numérique), défense plus que correcte et esprit d’équipe, emballement du jeu pas toujours payant, attaque stérile sur lancements classiques, fautes évitables, jeunes plein d’envie.
Dans le forum: c’était mieux avant, tel ou tel est mauvais, ou passe l’argent, pourquoi certains ne jouent plus, quelle est la stratégie…
Voila résumés ces deux axes: l’équipe ne progresse pas (ou plus), l’absence de comm et les performances frustrent les supporters.
Y a t il vraiment un remède hormis à se tourner vers le futur et construire, plutôt que essayer de maintenir et se plaindre de nos malheurs (qu’ont les autres équipes aussi : blessures, baisse de forme)
Je reste convaincu que les maux sont dans la tête pour les joueurs comme pour le staff et que lever de la fonte ou faire l’autruche ne résoudra rien.
Dommage.
Et après bien que respectant nos adversaires de poule, dire que Vannes, Rouen et Nevers sont des terres de rugby….
J’ai comme un doute. Oui le rugby se développe « aux quatre coins » de l’hexagone heureusement, mais cela reste un sport qui se transmet par héritage de générations et ancrage local.
Après la puissance financière de certaines localités fait qu’elles peuvent « s’offrir » un club de proD2 et les joueurs qui vont avec, mais où est l’âme? Où est la passion?
On confond spectateurs et supporters et c’est une drôle de dérive.
Pour 11 Sm40: j’avoue que mon constat est un peu désabusé, mais franchement hormis le pactole du top6 qui peut équilibrer les comptes ou garantir un investissement sportif, je ne vois pas grande motivation pour le jeu et les joueurs.
Certes le staff est bon et conserve encore quelques « valeurs » qui font que le gnac est parfois présent mais pour quel objectif??
C’est facile de dire que le budget est limité et donc les ambitions aussi…je crains que les joueurs sombrent dans l’alimentaire et ne « mouillent le maillot » que pour justifier leur salaire.
En rugby pro c’est facile de tricher car l’individualisme prime sur le groupe, et hormis quelques « locaux » l’honneur du maillot est sur une étagère avec les vieux trophées.
Je ne dis pas que les Montois sont tombés là dedans, je précise que c’est un risque à ne pas négliger faute d’objectif précis pour le collectif.
Même si l’expression sur ce forum est libre, la lisibilité gagnerait en faisant quelques efforts de grammaire et d’orthographe.
Il y a toutefois un point que je ne comprends pas/plus et qui anime pourtant les discussions: pourquoi viser une place dans le top 6 de proD2 sachant que le président et le staff ne souhaitent pas monter à l’échelon supérieur ?
Je veux bien croire à des retombées de notoriété pour la ville, et encore quand on voit l’attractivité engendrée je doute…
Nous avions plus de communication au temps d’intervilles!
Un autre concerne le « travail » nécessaire : tant que les joueurs considéreront plus le travail que le plaisir, l’individualisme au groupe, on sera loin du compte. Le rugby ne souffre pas d’investissement minimal, soit on joue à fond, soit on ne joue pas!
Bonjour a tous, les analystes vidéos vannetais ont bien bossé, du coup leur equipe a su contrer notre jeu très prévisible (contres, blocages départ des 3ème lignes…).
Effectivement le staff ne positionne pas les 3/4 a leur poste de prédilection, c’est une erreur qui engendre notre stérilité.
On ne peut pas gagner tous les week-ends !
Et les Q rouges qui battent Grenoble chez eux, où va le monde???
Je pense a titre perso et en tant que coach d’une équipe de rugby que faire jouer qqn à un poste qui ne lui convient pas reste une erreur…
Nous avons recruté des arrières qui jouent centre, alors autant les utiliser a l’arrière quand l’opportunité se présente.
Les seuls postes interchangeables dans le rugby moderne sont les centres et les 3ème lignes ailes, profils, vitesse, plaquages, impact…tout correspond.
Pour le reste c’est du bricolage!
Donc utilisons proprement notre potentiel interne avant de chercher ailleurs…
