pastabal40

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  • en réponse à : Après Mont de Marsan – Vannes #149549
    pastabal40
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    RIRES JAUNES ET SERIES NOIRES,
    Monsieur le Président

    Vous pouvez accorder à cette lettre l’épaisseur d’un poteau, ce même poteau qui comme un signe du destin décide de sortir les 3 points d’une victoire inespérée qui en auraient rapporté 4 au général. Un poteau finalement salutaire parce qu’il met un éclairage sur l’évident malaise qui entoure le club. David Darricarère, ne cache plus rien des dysfonctionnements au sein du staff et des divergences qui président actuellement aux destinées sportives de l’équipe.. On peut aisément imaginer que des joueurs dont on connaît le parcours et le potentiel, ne puissent s’exprimer tant il semble impossible de définir un projet de jeu cohérent en l’état actuel des choses. La crise de confiance est profonde et affecté une grande partie des supporters, de plus plus virulents vis-à-vis de l’équipe, du staff, de la section pro en général, chacun prenant parti pour son favori. Il faut maintenant mettre fin à cette épidémie qui décimé les travées de Boniface privant par la même occasion le club de ressources budgétisées et nécessaires à la survie du club à l’échelon professionnel. C’est bien de survie que l’on parle et plus d’une place de qualifiable. L’opération maintien doit être lancée et pour cela des décisions fortes, peut-être même radicales doivent être prises. C’est maintenant de votre responsabilité que de trancher dans vif, vous savez mieux que quiconque quelle est l’étendue du mal qui ronge le groupe. Ne rien faire serait un message négatif envoyé aux supporters et pas à la hauteur de l’homme de décision qu’atteste votre parcours entreprenarial. Nous avons tous des idées, souvent alimentées par les rumeurs, des raisons de la situation actuelle, il est temps de mettre fin aux supputations et d’ancrer le Stade Montois dans des certidudes pour que la confiance renaisse. La décision que vous prendrez divisera certainement, mais elle aura le mérite de clarifier une situation devenue intenable. Sauvons ce qui doit être sauvé et posons les bases d’un renouveau. – un supporter fidële.

    Réfléchir c'est difficile, c'est pourquoi la plupart des gens jugent. Carl Jung

    en réponse à : Après Mont de Marsan – Vannes #149520
    pastabal40
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    Une mauvaise « Vannes »

    C’était jour de fête à Guy Boniface, André et Guy Boniface devrais-je dire, c’était le grand jour et tout le gratin montois ainsi qu’une floppée d’illustres de l’ovalie étaient réunis pour l’inauguration du Stade rebaptisé pour l’occasion. Benoît Dauga donnant son nom à la nouvelle tribune tandis que celui de Christian Darrouy baptisera l’ancienne. Blanco, Albaladéjo, Bertranne, Gachassin, Bérot et j’en oublie peut-être avaient tenu à honorer de leur présence ce jour historique. J’avais espéré, comme un miracle, que la nouvelle année voit le Stade sortir de sa spirale négative dans laquelle il s’enlise. Vannes, avec un bilan à l’extérieur peu flatteur était la victime désignée du rebond montois et dans mes rêves les plus fous, l’occasion de marquer 5 points. Pourtant quelques signes annonciateurs d’une autre déconvenue, comme la défaite à Valence et surtout l’incroyable confession de David Darricarère dans le Sud-Ouest du jour, auraient du m’alerter du mal qui ronge l’effectif montois.
    Très vite privés de ballon, les locaux déjouent subissent les impacts, balbutie leur conquête directe en touche et rendent des ballons à des bretons joueurs et décomplexés. C’est logiquement qu’ils mènent 0 à 6 grâce l’impeccable Hilsenbeck, aussi efficace dans le jeu que dans ses tentatives de tirs au but. La domination des hommes de Spitzer est patente et comme une évidence à la suite d’une 2ème touche perdue dans nos 22 et quelques temps de jeu plus tard, Chalmers s’écroule logiquement dans l’en-but landais. Les Bretons mènent 13 à 3 avant que Wamé Naituvi n’éclaire la grisaille montoise d’un déboulé spectaculaire le long de la ligne de touche laissant les défenseurs éberlués et faisant renaître l’espoir dans les travées. 10 à 13 la mi-temps, on ne s’en sort pas si mal. La 2ème période sera d’un tout autre acabit, une remise en question salutaire dans la chaleur du vestiaire va recadrer ce qui doit l’être et remettre de l’ordre dans les rangs jaunes et noir. La domination change de camp, revenu 13 à 13 il semble que les Bretons perclus de crampes, baissent d’intensité, les montois n’en profitent pas, des fautes de mains, des fautes de goût venant avorter des actions pourtant déterminantes. Les attaques landaises, trop latérales font le jeu d’une défense visiteuse en place et rarement prise en défaut et quand la différence semble faite, une ultime faute vient la faire échouer. Le coaching de Spitzer va redonner des forces à des Vannetais qui semblaient pourtant au bout du rouleau, revenu dans le camp montois, ils vont saisir l’occasion de faire la différence et franchir à nouveau la ligne avec une autorité déconcertante, on joue alors la 58ème et Vannes repasse devant 13 à 18, Hilsenbeck ratant l’immanquable.
    Le break n’est pas fait,d’autant que YLA ramène les nôtres à 2 points la 65ème, mais la partie s’équilibre et nous sommes de moins en moins en situation de breaker la défense adverse, le pire scénario se dessine. On joue la 79ème, les montois ont la possession dans le camp breton mais caffouillent le ballon, mêlée face au barre à 40 mètres et grosse poussée des locaux, l’arbitre n’hésite pas et tend le bras… On connaît la suite.
    3ème défaite se nos terres face à des formations de milieu de tableau, le Stade Montois n’y arrive plus et il faut chercher les raisons ailleurs que dans l’effectif. L’équipe manque de cohésion, c’est criant, son jeu est monocorde, sans variations, les courses fuyantes et latérales, les gestes imprécis et personne ne semble en mesure de reprendre les clés du camion. Préoccupant, décevant, comme une mauvaise « Vannes ».

    Réfléchir c'est difficile, c'est pourquoi la plupart des gens jugent. Carl Jung

    en réponse à : Avant Mont de Marsan – Vannes et les compos #149394
    pastabal40
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    Le thermomètre
    Au cours d’une saison déjà bien avancée, Popol passe par tous les états d’âme, le moins qu’on puisse dire est qu’il est sensible aux performances de son équipe favorite. Cette année, notre « thermomètre » a enregistré des pics de température impressionnants, le mercure frôlant bien souvent le point d’ébullition.
    Attablés à FSB, les Boussaloun’s, sorte de secte occulte réunissant des quinca et autres, dont le but principal est d’aborder l’actualité ou des sujets de société sous un angle aussi décalé que les hanches ou le dos de ses membres, celui de la saison actuelle du Stade Montois vint naturellement. Après un compte-rendu encore brûlant et exceptionnellement précis du Grand Maître de la Loge de Mont2 Rico LACASA traitant de la dernière session des fêtes de Pampelune et des ennuis de charnière de notre « thermomètre » cassé pour l’occasion, nous abordâmes alors celui du prochain RV du SMR opposé Vannes ce dimanche dans ce constitue déjà, selon l’avis quasi unanime des autres membres, un tournant de la saison. Ce que je vis alors dans le regard de Popol, enthousiaste contre Montauban ou Béziers, beaucoup moins à la suite des match de Nevers et Valence fut de nature à me rassurer. Appréciant sans restriction la composition de l’équipe concoctée par les coaches, il nous dessinait alors les contours d’un match servi par des conditions atmosphériques optimum qui devraient favoriser le jeu quelquefois si « chantant » des jaunes et noirs. Peut-être une once de doute bien légitime mais bien vite effacée vint troubler cette assurance. Je restai sur cette impression favorable afin que le WE se passe sans un stress inutile jusqu’à 14 h dimanche.
    Les forces en présence semblaient équilibrées au coup d’envoi de cette saison, elles le sont un peu moins au coup d’envoi de ce match, classement oblige, mais le potentiel de l’équipe, de l’avis même du « thermomètre » est bien là et va devoir s’exprimer moins sporadiquement dorénavant. Nouvelle année, Nouveau Stade Montois ? C’est le vœux que l’on fait !

    Réfléchir c'est difficile, c'est pourquoi la plupart des gens jugent. Carl Jung

    en réponse à : Après Mont de Marsan – Nevers #148739
    pastabal40
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    C’est dans une ambiance estivale que je me rendais au stade. les organisateurs avaient mis les petits plats dans les grands. Tout était parfait, le brumisateur fonctionnait du feu de dieu et que dire du ventilateur ! Tout était en place pour le spectacle pourtant curieusement boudé par une grande partie des spectateurs. Ça sonnait creux à Boni pour cette affiche.
    On sentait bien que les 2 équipes avaient des fourmis dans les jambes et avaient hâte d’en découdre, on devinait déjà un jeu débridé fait d’allégresse et de légèreté. Je me réveillais et me retrouvais dans un stade giflé par le vent et une pluie intense, les équipes avaient engagés leur bras de fer et le stade grâce à sa mêlée prend rapidement l’avantage par le pied de Loustalot 3 à 0 puis 6 à 0 ce sera le score à la mi-temps. On n’a pas vu grand-chose seulement des locaux qui petit à petit abandonnent la possession et sont dans l’incapacité de porter le danger au pied dans le camp Nivernais. 6 à 0 donc et ça semble un peu court pour jouer 40 minutes de plus, cette fois-ci contre le vent.
    It’s now or never chantait Presley,
    Pressez les – It’s now for Nevers à dû dire coach Péméja et c’est ce qu’ils firent. Étouffés dès qu’ils ont le ballon les jaunes et noirs ne se sortent pas de la pression, ils bafouillent leur rugby, font des fautes et sont logiquement sanctionnés. Les visiteurs s’installent dans le camp landais et sur un ballon porté s’écroulent dans l’en but local. 6 à 5 et des sueurs froides. 2 Ballons perdus en touche, une mêlée pas souveraine une occupation et une possession largement déficitaire et un carton jaune dessinent le scénario implacable qui se traduit au tableau d’affichage par 2 pénalités supplémentaires qui portent le score 6 à 11. Ce sera le score final malgré un baroud d’honneur bien tardif de nos joueurs. Grosse déception et coup d’arrêt pour une équipe montoise qui semblait avoir pris ses marques. Coup parfait des Neversois qui ont tactiquement et techniquement joué le match qu’il fallait à l’extérieur et font le break avec leurs adversaires du jour.

    Réfléchir c'est difficile, c'est pourquoi la plupart des gens jugent. Carl Jung

    en réponse à : Après Mont de Marsan – Béziers #148230
    pastabal40
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    Supporter assidu du Stade Montois je comprends mal que l’on puisse juger trop vite un joueur, la situation du moment n’est pas celle de demain, la forme physique va et vient et avec elle la confiance, les complicités entre joueurs et donc les automatismes, tous ces paramètres transforment parfois complètement des talents anesthésiés en éléments indispensables. La compétence d’un coach étant de les connaître et de les utiliser à bon escient pour qu’ils apportent au cours d’une saison immanquablement longue et difficile le meilleur au groupe. Dire de l’un d’entre eux qu’il a loupé son match peut s’entendre, dire qu’il est mauvais nous expose forcément a admettre un peu plus tard dans la saison qu’il a été excellent,indispensable voire déterminant. L’équipe est actuellement dans un bonne dynamique et je pense que chacun de ses joueurs voudra maintenir le niveau d’exigence s’il est appelé. On peut toutefois reconnaître que les jeunes, s’ils n’ont pas définitivement bouleversé la hiérarchie, se sont inscrits durablement dans le roulement et ont tiré le groupe vers le haut.

    Réfléchir c'est difficile, c'est pourquoi la plupart des gens jugent. Carl Jung

    en réponse à : Après Mont de Marsan – Béziers #148226
    pastabal40
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    Après la première victoire en pays hostile et les 4 premiers points ramenés de notre déplacement dans le Cantal, il fallait confirmer l’embellie. Au-delà du résultat, la manière et le culot de la jeunesse montoise avaient suscité des envies de reviens-y. Béziers, solide en début de championnat était le candidat idéal pour valider cette belle impression.
    Les débats s’engagent et très vite on comprend que les locaux ont envie, puissants sur les impact, les montois exercent une pression de tout les instants sur les héraultais réduits à la portion congrue. 21ème : ESSAI

    Nos avants concassent. Les ¾ éliminent, les biterrois ramassent,. Séguret termine.

    YLA, sur un nuage transforme du bord du terrain et fait un sans faute. 13 à 3, la mêlée tient la route Brayer règne sur la touche, tous les voyants sont aux vert.
    41ème le score est de 16 à 3 encore et toujours grâce au sérial buteur YLA qui continue son festival

    Les montois sont pressants, Les biterrois à la dérive. Ormaechéa le sent, Naituvi récidive

    Mi-temps : 24 à 3 et des signaux positifs, un public éveillé, du rugby à Boni !

    La pause c’est la pause ! C’est ce qu’on dû se dire les jaunes et noirs qui reviennent sur la pelouse en mode … gestion, pas comme les héraultais qui ont dû prendre une sacrée remontée de bretelle et qui appuient sur le champignon, il n’était pas hallucinogène, les montois contiennent les assauts des bleus sans trop de mal mais ne peuvent toutefois empêcher les hommes de Barrère déterminés de s’écrouler en force dans l’en but. On joue la 68ème 23 à 10 et des « petits » doutes.

    La rentrée de Murusidze Laterrade et Laval dope la mêlée montoise qui fait plier sa rivale, du coup les Landais sont de nouveau dans le match, récupèrent une pénalité et choisissent la touche. On joue la 80ème

    Les avants agacés conservent le ballon, ils veulent leur essai et pensent qu’ils l’auront, C’est pourtant Séguret joyeux comme un pinson, Qui encore du feu tirera les marrons

    30 à 10 sur la sirène et bien des raisons de croire en cette équipe. Des ballons rendus disponibles grâce à des avants qui jouent dans l’avancée, une conquête de plus en plus propre, une défense bien en place et très agressive, il est vrai face à un adversaire peu ambitieux hier soir, des jeunes qui confirment et un banc qui s’étoffe, un buteur en état de grâce et une discipline plus en rapport avec les ambitions d’une équipe qui vise la qualif. Un petit bémol toutefois le jeu au pied d’occupation. Gros test à Mathon pour débuter le prochain bloc… et pourquoi pas ?

    Réfléchir c'est difficile, c'est pourquoi la plupart des gens jugent. Carl Jung

    en réponse à : Avant Mont de Marsan – Béziers et les compos #148041
    pastabal40
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    La confirmation
    Sous peine de replonger dans le doute inhibiteur qui préside à ce début de saison, le Stade Montois doit absolument confirmer face à Béziers Vendredi. Il va sans dire que le résultat ne suffira pas, une victoire étriquée, obtenue dans la douleur conforterait évidemment la remontée au classement mais ne serait pas de nature à libérer les talents qui indéniablement ne s’expriment que trop sporadiquement dans ce groupe. Ils sont pourtant nombreux et la source ne se tarit pas qui révèle des joueurs issus de la formation montoise rapidement au niveau de leurs aînés. Pour eux, mais aussi pour tout le groupe et à l’heure d’aborder cette partie de la saison qui va voir certains de nos concurrents lever le pied, éreintés par les premières joutes, le Stade doit affirmer son statut et à nouveau faire peur. Le trio du fond de terrain n’a que peu d’équivalent dans la division, que dire de la solidité potentielle du milieu. Au niveau de notre 8, même en variant la composition on obtient un joli cocktail de puissance, d’agressivité et de qualités de déplacement.
    Les joueurs doivent s’en convaincre, ce groupe est taillé pour jouer la qualification. Quand il en sera convaincu, il sera redoutable.

    Réfléchir c'est difficile, c'est pourquoi la plupart des gens jugent. Carl Jung

    en réponse à : Après Aurillac – Mont de Marsan #147982
    pastabal40
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    Nos joueurs ont souvent été empruntés, timides à l’extérieur, faut-il leur reprocher de s’engager, de tenter ? Je ne pense pas. Je pense même que le rugby, à de rares situations près doit favoriser la prise d’initiative et que c’est aux joueurs sans ballon à proposer des solutions. C’est dans ses conditions que chacun d’entre-eux s’exprimera et s’épanouira au sein du groupe. N’est-ce pas là la vraie solidarité ? celle qui s’exerce du groupe vers l’individu et non pas le contraire. Le contraire c’est l’armée et je pense pas que ce soit l’orientation prise par le duo d’entraineur. Depuis le début de la saison je ne me souviens pas d’avoir perdu un match parce que l’on a loupé trop d’occasions que l’on s’est créé mais plutôt d’avoir été pauvre dans les intentions, surtout à l’extérieur.

    Réfléchir c'est difficile, c'est pourquoi la plupart des gens jugent. Carl Jung

    en réponse à : Après Aurillac – Mont de Marsan #147980
    pastabal40
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    Je pense que si Séguret se fait caresser le maillot, c’est que sa prise d’intervalle est dans le timing et donc difficile à défendre. Un essai est par définition l’avantage pris par un attaquant sur un défenseur et plus largement par l’attaque sur la défense. On peut remettre en question l’opposition mais je préfère garder en mémoire la détermination du groupe, l’investissement et la qualité des jeunes impétrants dans un contexte qui n’était pas favorable à la 45 ème avec une mêlée en délicatesse depuis le début de la rencontre et des difficultés à défendre sur notre ligne.

    Réfléchir c'est difficile, c'est pourquoi la plupart des gens jugent. Carl Jung

    en réponse à : Après Aurillac – Mont de Marsan #147966
    pastabal40
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    La belle jeunesse montoise

    La composition de l’équipe qui se déplaçait dans le Cantal pouvait laisser perplexe les supporters montois. En effet la part belle avait été faite à une jeunesse prometteuse mais inexpérimentée à l’heure d’aller défier en terre inhospitalière les Golgoths auvergnats. Au pays des Salers, le Stade Montois, même au temps de sa splendeur, n’a que très rarement ramené des points si ce n’est dans les valises souvent pleines. Pas vraiment rassurés après une prestation questionnante à Soyaux Angoulème, les jaunes et noirs entament le match avec enthousiasme et font d’abord jeu égal avec une équipe qui joue le couteau sous la gorge et doit absolument l’emporter. Si, dans le jeu, les débats sont équilibrés, Popol relève toutefois que notre droitier n’est pas au mieux, la mêlée tangue et la domination cantalienne dans ce secteur ne souffre pas de contestation, les avants rouges près de la ligne font le forcing et après plusieurs essais infructueux s’écroulent en moyenne position 10 à 3, Popol prend un pet au moral et noie son inquiétude dans son Perrier tranche (oui Popol a une hygiène de vie) non sans lâcher un « s’est fini » fataliste. Et comment lui en vouloir tant le scénario si souvent entrevu cette saison semble se répéter. Sauf que…
    23ème après une touche Séguret plein axe dynamite la défense des bougnats et sert le volumineux Wakaya pour un essai au pied des barres, Laousse transforme 13 à 10… Rafraîchissant !
    27ème A peine le temps de plonger le nez dans mon verre, un Perrier tranche, Popol fait des émules, que Laousse intenable et tranchant comme un Laguiole cingle dans la défense rouge et bleue aux abois et trouve euhhh ??? Wszzghtjje à son intérieur qui libère Paulino pour un essai au milieu des perches, 13 à 17 après la transformation de YLA. On ne s’ennuie pas doivent se dire les rares spectateurs présents dans les travées réfrigérées pour l’occasion. Seul point noir de cette première période la mêlée jaune et noire une nouvelle fois sanctionnée permettra à nos hôtes de revenir à 16 17 avant la 38ème ou le duo Séguret Wakaya, en feu ce soir, pulvérise les fortifications adverses pour le 2ème essai plein de détermination de l’ogre fidjien. YLA continue son festival et fait enfler le score. 16 à 24 à la pause et des sourires autour de la table des amis. Première période pleine pour nos couleurs et un score logique aux vues des intentions affichées. Seule la mêlée…
    La mêlée justement, en grosse difficulté dès le début de la seconde période, Negrotto pris par la patrouille est prié d’aller se reposer 10 minutes, les cantalous en profitent et après une longue possession trouvent in extrémis l’ouverture en coin par Lahoré. 21 à 24 et encore un stress supplémentaire pour L’Polo d’autant que Lacasa ne fait rien pour lui remonter le moral. Bien malin, alors que rentre une première ligne toute neuve, celui qui envisage alors une issue favorable pour les Landais. La puissance de la mêlée cantalienne semble inexorable et à même de faire basculer la partie dans le camp rouge et bleu. C’est sans compter sur le talent de notre gratteur maison et des nouveaux entrants à l’origine du renouveau de l’attelage montois. Laousse profite et continue son sans faute 21 à 33 score final.
    Un grand bravo et une pensée pour ceux qui sont les garants de la formation montoise largement représentée ce soir (Bultel, Castinel Murusidze pour les pilars, Durand en 2ème ligne, Bécognée et Brayer en 3ème,) tous ont rendu une bien belle copie et nous promettent des lendemains qui chantent.

    Réfléchir c'est difficile, c'est pourquoi la plupart des gens jugent. Carl Jung

    en réponse à : Après Soyaux Angoulême – Mont de Marsan #147640
    pastabal40
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    Après une entame encourageante pleine d’ envie le stade rentre dans le rang et abandonne la possession aux angoumoisins qui n’en demandaient pas tant. On peut résumer cette première période à quelques velléités bien vite annihilées par des défenses bien en place. La mêlée nettement dominée par les landais reste pourtant improductive l’homme en vert jugeant les charentais dans la règle. Ouaipfff….. !!!
    6 à 6 à la mi-temps. Encourageant pour nos couleurs.
    De retour sur le pré les violets accélèrent et donne de l’ampleur au jeu, les montois résistent mais tusemblent donner des signes de faiblesse. 54ème SOYAUX fait le siège de la ligne jaune et noire et Aveï conclue 13 à 6 pour les locaux après la transformation de Dorian Jones. Logique malgrès cette impunité agaçante en mêlée. 56ème, les vagues charentaises commencent à user les digues montoise, les brèches s’ouvrent dans la défense et l’inévitable survient, Laulhé trouve l’ouverture et s’écroule dans l’en-but, D. Jones se troue, 18 à 6 à la 58ème. On voit mal pourquoi les locaux n’iraient pas chercher le BO d’autant que la domination physique est maintenant patente et les jaunes et noirs perdent pied, c’est pourtant au pied que Dorian Jones scellera le score par une pénalité. 21 à 6 score final.
    2ème période cauchemardesque pour les partenaires de Julien Tastet qui perdent le fil du match et la cohésion nécessaire pour exister à l’extérieur. C’est malheureusement un scénario déjà trop souvent entrevu cette saison et qui ne laisse pas s’inquiéter. Des fautes de mains, une mêlée qui se délite, un jeu trop arrêté, des choix discutables dans la gestion et des ballons rendus alors que nous n’en avons pas beaucoup en 2ème période. Cette équipe a besoin de se libérer de cette chappe de plomb qui semble la contraindre à l’extérieur. Il faut absolument ambitionner de prendre des points dans le Cantal le WE prochain ne serait-ce que pour se rassurer.

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    en réponse à : Après Mont de Marsan – Rouen #147426
    pastabal40
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    A Mont2 nous n’étions plus habitué à vivre des débuts de saisons difficiles. L’incertitude dans laquelle nous nous trouvons au coup d’envoi de ce match, déjà primordial, nous rappelle des souvenirs inconfortables mais si anciens pour beaucoup d’entre-nous.
    A égalité au classement avec notre adversaire du jour et pas très rassuré par nos prestations précédentes, nous abordons ce match prudemment, privé de gayole pendant 10 minutes la soirée commence mal et Rouen prend logiquement l’avantage par Michallet 3 à 0 à la 9 ème minute. Logique. Pas grand chose à se mettre sous la dent si ce n’est une bonne conquête. 26 ème Coly nous remet à égalité puis nous donne l’avantage à la 38ème. 6-3 et des montois un peu plus dans le match. 40ème Talo agresse la ligne et passe les bras pour Garrault en goguette dans la défense Normande, la ligne ne se rapproche pas assez vite, le défenseur lui enlève le ballon des mains, Séguret a suivi et applatit dans l’en-but rouennais. 13 à 3 aux agrumes et des espoirs de victoire ? De bonus ?
    On joue la 47ème, Michallet ne trouve pas la touche, fallait pas ! Naituvi, la machine, plutôt à l’aise jusque-là dans son rôle d’arrière, allume les moteurs, la pelouse pourtant trempée s’enflamme en même temps que le public, il s’arrache des 2 premiers défenseurs en puissance avant de mettre en route les turbo propulseurs, c’est du déjà vu mais ça le fait toujours, le temps s’arrête, les défenseurs aussi semble-t-il, à moins que ce ne soit l’effet de la vitesse stratosphérique de Wamé qui efface les derniers optimistes et termine sa course en coin, Coly transforme et 20 à 3 à la 48 ème. On respire. Ça va mieux, « BO ptèèèète…?  »
    Va falloir patienter, 53 ème Dastugue conclue un fond de touche et un ballon porté express qui douche Boni. 20 à 10 et des regrets. 56ème Coly continue son sans faute 23 à 10 et on sent que le SM prend les choses en mains, les partenaires de James, pas très dangereux jusqu’alors sont de moins en moins fringants, 68ème, au sortir d’une mêlée à 5 mètres 8, 9 d’école pour une première conclusion de Jacquelain. Dans la continuité de Coly, Loustalot transforme et 12 minutes pour un BO. On joue la 79ème, les montois choisissent de relancer le dernier ballon depuis les 22, l’action, superbe de timing, balaie le terrain et est stoppée illégalement par les rouges, Loustalot choisi de tenter la diagonale pour Jacquelain seul sur son aile. Essai et Loustalot transforme, 37 à 10 au trille final et BO.
    Tirer des leçons des défaites et maintenant capitaliser sur cette victoire, c’est le lot d’une équipe qui se bat pour retrouver la confiance. « Je ne perds jamais, je gagne ou j’apprends » disait Nelson MANDELA, l’ Af’Sud est à la mode !

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    en réponse à : Le point après le bloc 2 #147167
    pastabal40
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    Scotché à la 12ème place en compagnie de son prochain adversaire, le Stade Montois n’est pas dans les clous. La défaite inaugurale contre des provençaux ambitieux avait donné le ton d’un début de saison pas tout à fait conforme aux ambitions annoncées, au statut du club dans cette division et, sur le plan du jeu, à la statue qui trône devant la grande tribune. Ce 1er match du 3ème bloc de la 2ème division voit donc un 12ème pas rassuré recevoir un 13ème requinqué. Un cador auréolé de 5 phases finales consécutives face à un promu aux dents longues. En d’autres temps et même si quelques fois nous avons tremblé, ce match nous rapportait un petit pactole de 5 pts bienvenus pour passer l’hiver au chaud. Qu’en est-il aujourd’hui ? Ou se situe le SM dans l’échelle de valeur de la division ? Quelles sont les certitudes sur lesquelles peuvent s’appuyer les coaches pour envisager cette rencontre sereinement ? Autant de questions qui restent des questions tant il semble difficile pour l’observateur que je suis de tenter d’y répondre. 2ème moitié de tableau, la conquête paradoxalement alors qu’elle semblait affaiblie par rapport à la saison écoulée. Ça fait peu ! Pour le reste pffff… compliqué. Si l’on excepte les 40 minutes de jeu contre des Tarn et Garonnais souffreteux, le reste de la saison souffle le chaud et le froid sur l’échine des supporters de moins en moins nombreux dans les travées de Guy Boniface. L’épidémie semble plus importante qu’il n’y paraît et plus redoutable que n’importe quel staphylocoque, qui touche-t-elle ? On a bien sûr constaté quelques symptômes de ce mal étrange comme le manque d’énergie et de puissance, d’envie et de vitesse, De solidarité peut-être aussi ? C’est maintenant le ou les remèdes qu’il faut trouver rapidement, non pas pour éliminer les symptômes mais pour traiter la mal.

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    en réponse à : Après Perpignan – Mont de Marsan #147161
    pastabal40
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    Dure réalité

    Arès un entame difficile le stade met le nez à la fenêtre mais reste stérile. l’USAP reprend rapidement la main, plus puissants et d’un réalisme froid, ils scorent sur chaque incursion dans le camp montois. 2 essais de Farnoux et Degmache sanctionnent une première mi-temps difficile ou l’on devine déjà les difficultés landaises dans l’ordre de la puissance mais aussi et surtout de l’efficacité. Muets sur ses possessions, le SM semble sans solutions face à une défense catalane sereine. Comme un symbole de cette impuissance, Paulino, le géant est terrassé et doit quitter ses partenaires, sérieusement blessé semle-t-il et cède sa place à Damiani. Nous revient alors en tête cette première période face à Montauban si peu aboutie et pleine de questionnements. 18 à 3 aux agrumes et des doutes…
    Notre conquête est correcte et doit nous permettre de revenir dans le match, les Catalans ont mieux débuté mais on va se parler dans la chaleur des vestiaires et inverser la tendance. Assis à une table d’experts dans un établissement célèbre des soirées montoises, les avis sont pourtant partagés, entre défaitistes et optimistes dont je fais résolument partie, difficile de se persuader de quoi que ce soit. Les faits vont se charger de nous rappeler à la dure réalité.
    Ça s’arrange pas le déficit de puissance se fait de plus en plus sentir, mis en difficulté sur les impacts, les montois bégaient leur rugby, l’USAP en profite une première fois par Roussel (45ème) le rythme semble trop élevé pour les jaunes et noirs, les placages sont moins appuyés et les sangs et or s’engouffrent dans les brèches mais c’est Naituvi qui intercepte un ballon et après 60 mètres ôte le BO aux catalans. 23 à 10 à ce moment-là du match. La suite sera un cavalier seul de nos hôtes du soir qui marqueront encore à 3 reprises par Geli, Dubois et Ecochard pour une réalisation de Gribache pour le SM. Score final 44 à 17 pour les locaux avec BO à la clé.
    Pfffff…. ! Que dire ! Que les défauts rédhibitoires qui ont jalonné le parcours de notre équipe ne se sont pas dissipés. Que nous avons beaucoup de mal à mettre en place un jeu cohérent et que l’on devine mal le fil conducteur de cette équipe. Le jeu entrevu en deuxième période contre Montauban n’était-il pas plus dû à une baisse de régime physique de l’adversaire qu’à un déclic chez nos protégés ? Le prochain bloc et surtout le prochain match face à une équipe de Rouen qui sort la tête de l’eau devrait être riche en enseignements.

    Réfléchir c'est difficile, c'est pourquoi la plupart des gens jugent. Carl Jung

    en réponse à : Avant Perpignan – Mont de Marsan et les compos #146936
    pastabal40
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    Le Grand Soir

    L’occasion est belle de se rassurer, d’emmagasiner de la confiance pour le reste de la saison. Après avoir montré de belles dispositions contre un Montauban diminué, les joueurs doivent avoir hâte de valider les progrès entrevus contre un des cadors du championnat. Celà ne passe pas obligatoirement par une victoire mais par une prestation aboutie face aux catalans. Les 2 visages entrevus contre les Tarn et Garonnais ont de quoi alimenter les dicussions au comptoir du 10bis, en tous cas il y a autant de raisons d’espérer sur celui de la 2ème période que de s’inquiéter sur celui de la première. Je veux voir le verre à moitié plein et je pense que ce soir les joueurs savent qu’ils peuvent encore faire très mal cette saison. Notre huit rassure dans les phases de conquête directe ou indirecte comme dans le combat, il se révèle solide et les jeunes se mettent au niveau. Solide également la paire de demi qui doit alimenter une ligne de 3/4 dont le talent ne s’est que trop peu exprimé en ce début de saison. La chrysalide doit devenir papillon et exprimer sans complexe son potentiel. C’est Le Grand Soir !

    Réfléchir c'est difficile, c'est pourquoi la plupart des gens jugent. Carl Jung

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