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Pifou
ParticipantMais n’ayant pas la science infuse et m’appuyant sur vos mémoires, je vous invite tous à faire l’exercice de dénombrement:
- des joueurs formés au Stade qui ont réussi ailleurs
- Rodriguez, Dal Maso, Tales, Romain Cabannes, Darricarrere, Suta, Coly(*)
- des joueurs ratés ou perdus par le Stade qui ont réussi ailleurs
- Tauzin, Dachary, Farré…
- des joueurs formés au Stade qui sont partis et n’ont pas réussi ailleurs
- Gouzou, Laborde, De Nardi, Latterrade, Courtade…
Je mets quelques exemples pour illustration, ce n’est malheureusement pas exhaustif et je précise concernant Léo Coly (*) -ayant un de ces anciens coéquipiers dans mon groupe- qu’il fait certes des feuilles de matches en top14 et Challenge-ce qui est mieux que du banc-, mais que je pense que son avenir (en bleu blanc rouge) peut ne pas être celui auquel il était promis.
Par ailleurs je ne dis pas détenir la solution à ce problème récurrent d’optimisation des ressources locales pour le Stade, toutefois le sujet perdure à mon sens depuis assez longtemps pour que le club essaye a minima de le résorber voire de le résoudre.
Tant qu'on n'a pas essayé, on ne peut pas savoir si cela échouera...Croire et oser!
Pifou
ParticipantEt j’ajoute juste qu’il vaut mieux une « camaraderie compétitive » au sein du groupe qu’une « concurrence active » et ce, malgré le professionnalisme…
La différence c’est que si tu es mauvais ou blessé sur un entrainement à « haute intensité », tes copains vont penser « c’est dommage pour lui », alors que tes collègues concurrents vont penser « tant mieux pour moi ».
Les dérives mercenariales du professionalisme et de la concurrence forcée entre joueurs ont détruit l’état d’esprit qui peut encore exister dans des étages inférieurs, mais quand il y a une galère, alors là quel que soit le niveau si « les rats quittent le navire » c’est mauvais signe…
Je ne connais pas le groupe actuel du Stade, mais cela fait 2 ans (après y avoir joué 4 ans) que je gère et coache un groupe de seniors en rugby multi ethnique, multi confessionnel ou la notion d’intégration et d’adhésion est primordiale à la réussite d’une saison comme nous avons un championnat restreint.
Et comme nous sommes tous très loin de nos patries respectives, on se serre les coudes et on est aussi solidaire qu’un petit club de régionale…
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Pifou
ParticipantJetez un oeil sur la saison de l’Aviron Bayonnais qui se targue aussi d’une identité rugbystique forte.
Il faut oser, c’est tout. On peut se planter bien sur, mais si on n’ose pas on ne progresse jamais.
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Pifou
ParticipantJ’ajoute que statistiquement le nombre de joueurs « locaux » ayant reussi ailleurs est tres faible.
Et a coté de cela le nombre de joueurs « locaux » qui ont reussi et qu’on a raté est non negligeable.
Donc oui il y a un souci d’attractivité et de recrutement, et non une composition a forte couleur « locale » n’est ni utopique et encore moins raciste.
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Pifou
ParticipantMe sentant plaqué mais pas tenu, je re precise « un noyau de 70% » de joueurs locaux melangé a 30% d’exterieurs.
Oui Wakaya et les fidjiens sont « montois », mais grace a un montois qui les a chapeauté a 20000km de chez eux (mais bon faut etre allé au dela de St Avit pour comprendre l’eloignement et le rassemblement par le sport).
Je persiste a dire que si le salaire est la seule motivation proposée aux joueurs il y aura bcp de deconvenues, surtout pour ceux venant en mercenaires.
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Pifou
ParticipantEn résumé il ne faut sans doute pas 100% de monto-montois, mais à minima un « noyau dur » de 60%, complété par 40% d’extérieurs adhérant aux objectifs.
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Pifou
ParticipantBonsoir à tous, la problématique que je vois à s’éloigner du monto-montois, c’est tout d’abord faire comme les autres, en plus à posteriori donc avec qqes longueurs de retard.
De plus à recruter à l’extérieur quelle va être la motivation et la fierté de porter le maillot? Le salaire….?
Si on veut un groupe désuni et un attitude de footeux, il n’y aura rien de mieux…
Dans tte entreprise, si les employés se dévoilent leurs salaires, les tensions arrivent très vite, en plus au rugby les salaires sont fixes sur une saison (en proD2 pas de prime individuelle).
Donc tout repose sur la négociation à l’embauche et l’éthique du joueur vis-à-vis du club: sauf que nous avons vu que les relations distendues avec le staff font partir les joueurs et démotivent les autres.
Au delà du jeu, la seule attractivité de Mont de Marsan pour un jeune rugbyman c’est la capacité d’évoluer dans un environnement « moyen » à taille humaine, ou une famille peut se développer et les compagnes s’acclimater.
C’est sur qu’il n’y a pas de métro ni de mega concerts, ni le bord de mer, mais c’est un endroit ou on peut s’installer dans la durée et bien vivre sans avoir des moyens immenses. Voilà les atouts qu’il faudrait mettre en avant pour créer l’adhésion de nouveau.
Exemple de Dorian Laborde, enfant de Morcenx, des forêts et des champignons, qui voudrait revenir…pensez vous qu’il ait été heureux à Paris ou Colomiers?
Proposez lui une maison au fond des bois et vous verrez s’il refuse…
Parlez aussi des déménagements aux familles de rugbymen pro (ou aux militaires) et s’ils ne préféreraient pas se stabiliser.
Donc si le Stade proposait un « nid » confortable aux joueurs et staff, je pense qu’ils pourront s’inscrire dans la durée.
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Pifou
ParticipantBonsoir 24 à 7 en 1ère mi temps et 10 à 13 en deuxième mi-temps.
Le banc n’a que peu apporté toutefois il faut noter que la sortie logique et prématurée de Begic, ainsi que celle de Lagivala ont limité les possibilités de fraicheur des remplaçants.
Après pour le demi de mêlée et l’ailier remplacés à 10 mn, soit ils sortent plus tôt, soit ils ne sortent pas, car ce n’est pas un cadeau à ce moment de domination dacquoise…
Arbitrage un peu défavorable ou plutôt trop prompt à siffler, mais sans doute avait il eu des consignes?
Toujours ce déficit de plaquages chez nos 3/4, malgré une meilleure animation offensive. On sent toutefois une cohésion plus franche et un style de jeu qui semble adopté par tous. Bonne tenue de la mêlée et des mauls, belle défense en touche.
Une victoire qui va marquer les esprits car peut être fondatrice, qui sait?
En face hormis Singer qui est un deuxième ligne comme on les aime, pas grand chose. Un beau comportement sportif de leur staff à la fin du match qui vont devoir remettre les bouteilles au frais jusqu’à l’an prochain…
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25 avril 2025 à 10 h 29 min en réponse à : AVANT MONT DE MARSAN – DAX ET LA COMPO DES EQUIPES #211638Pifou
ParticipantJouer avec un déficit de pack n’est pas forcément un handicap à condition évidemment d’éviter les phases ou cet avantage leur profitera.
Donc limiter les risques de mélée (en avant) et stopper les ballons portés dès le départ, mais surtout envoyer les ballons en partant à ras (mais pas dans le trafic bien sur!) car c’est sur les 3 à5 premiers mètres que ce font les écarts et la création d’intervalles.
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24 avril 2025 à 18 h 07 min en réponse à : AVANT MONT DE MARSAN – DAX ET LA COMPO DES EQUIPES #211615Pifou
ParticipantIl suffirait de temps en temps de jouer avec la tete plus qu’avec les muscles. Le rugby est aussi et avant tout un sport d’évitement, donc bien sur qu’il faut écarter et faire courir tous ces poids lourds dacquois afin qu’ils tirent la langue dès la 45ème.
Par contre le « air plaquage » ne va pas suffire, donc ce serait pas mal de reviser un peu l’arrière garde…
On peut aussi tenter de marquer plus de points qu’eux en envoyant de partout, mais a t on encore la foi?
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20 avril 2025 à 18 h 13 min en réponse à : AVANT MONT DE MARSAN – DAX ET LA COMPO DES EQUIPES #211524Pifou
ParticipantBonsoir, entièrement d’accord avec le fait que seules des victoires de notre propre fait nous sauveront.
Là il s’agit du derby, mais hormis les maillots (et encore), plus la saveur d’avant, quasiment dans chaque équipe une minorité de locaux.
Aller chercher une motivation autre que le maintien sera difficile, mais cela reste l’essentiel.
Je ferai l’effort de regarder sur le web en espérant que ce ne soit pas un paire Roumat-Lièvremont qui commente 😉
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ParticipantOui Benquet, mais ce n’est pas rever que d’essayer de mettre en application les principes mêmes de la structure du Stade Montois….
Le centre de formation est normalement dédié au Stade Montois, pas pour former des jeunes qui vont partir ailleurs.
Les jeunes performants dans les Landes et le Sud Ouest il y en a et en aura, mais visiblement on les loupe!
Pourquoi un Dussutour se révèle t’il ainsi? Parce qu’il a un mentor et exemple en la personne de Durand, donc les associer en match est une erreur, mais par contre les associer en entrainement et valider la progression de l’un par rapport à l’autre oui.
Il faut comprendre qu’on ne peut pas former une équipe si il n’y a que des rivalités ou que des individualités, c’est ce que l’on a nommé le « syndrome Platini » (valable aussi avec Zidane): à force de mettre en avant une personnalité sur un poste, on oublie d’en assurer a minima la succession ou son son remplacement en cas de blessure. Et à force de faire du banc, les gars se barrent, ce qui est logique.
Prenons l’exemple des buteurs: après la blessure de Laousse Aspiazu, tout le forum s’était demandé qui prendrait les points. Il y a eu Loustalot (avec je crois le meilleur taux de réussite) puis d’un seul coup Du Plessis qui est devenu buteur suite à la placardisation du premier. Donc au lieu de faire dans l’urgence, si on anticipe, les potentiels on les a.
On pourrait avoir en internes des « doublures/clones » de nos leaders par poste si le boulot et la volonté avaient suivis depuis quelques années.
Après je suis d’accord que pour un employeur c’est plus simple d’embaucher un gars qui a quasiment toutes les case cochées plutôt que d’attendre que les présents montent en compétence.
Mais cela reste du « petit calcul » à la saison, rien dans la longévité avec les résultats que l’on voit. En entreprise qu’elle soit sportive ou non, une stratégie doit être claire et mise en place, et communiquée, actée par toutes les composantes impliquées.
Ici on gère encore style années 80 ou le Stade envoyait des juniors jouer à Aurillac (par exemple) quand on suspectait un match perdu d’avance… il ne faut pas faire les choses à moitié, à force de jouer avec le feu et de faire le pari de gagner les matches à la maison pour survivre on risque gros.
Quoi qu’il en soit les saisons à venir doivent être autres, plus « structurées » et moins « à réaction », si le Stade Montois rugby veut s’inscrire dans une pérennité en proD2 (qui est son niveau max.), et ce, quelques soient les dirigeants.
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Pifou
ParticipantC’est là où le bât blesse, on recrute des « profils » au lieu de faire des lignes homogènes, résultat dès que l’un manque on est en déficit.
Je suis d’accord que certains joueurs sont hors normes, mais pour un coach c’est plus cohérent et sain d’essayer de faire progresser les autres joueurs et d’élever leur niveau.Le souci c’est qu’on veut de l’immédiateté, on ne sait plus travailler sur la longueur et la pérennité.
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Pifou
ParticipantBonjour personnellement je pense qu’il faudrait garder un Fernandez qui sait gérer et attaquer la ligne.
Mais là où se trouve le chantier c’est sur les placages…. Je peux concevoir qu’un « pro » ne veuille pas se « sacrifier » sur un placage qui peut lui couter cher en cas de blessure, mais dans ce cas autant ne pas mettre ces gars sur la feuille de match.
C’est un choix délibéré qu’ils font de se préserver et je n’ai pas de souci avec cela, mais à ce moment là il faut accepter de ne pas (plus) jouer.
Et j’en veux plus aux 3/4 qui savent qu’ils vont devoir s’y coller, il faut arrêter avec la partie « haute » des joueurs, ils mangent tous de la farine et vont pousser de la fonte, par contre la physique est universelle: quelqu’un qui est pris en dessous de son centre d’équilibre tombera.
En espérant que ces rappels dignes d’école de rugby et de cadets ne soient pas sans suite!
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15 avril 2025 à 18 h 48 min en réponse à : AVANT BEZIERS – MONT DE MARSAN ET LA COMPO DES EQUIPES #211226Pifou
ParticipantBonsoir, 100% d’accord avec JEN, le temps n’est plus aux calculs, il faut se donner à fond et jusqu’au bout!
Et surtout ne pas « sacrifier » les partants dans des matches que l’on croit perdus d’avance!
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