HISTOIRE D’UNE SAISON

HISTOIRE D’UNE SAISON : Peut-être pas les meilleurs joueurs, sûrement la meilleure équipe.

STADE MONTOIS-TPR : 19-16

Il n’est jamais facile de débuter la saison à domicile. Et avec des visiteurs tarbais empêcheurs congénitaux de tourner en rond, c’est pire. Le Stade s’en sort donc de justesse, au courage et à la fierté tout en étant pris sur ses points forts : mêlée et défense.

AIX-STADE MONTOIS : 24-16

Les mauvaises habitudes ne se perdent pas. Donc, nouvelle défaite en Provence. Si l’attaque retrouve quelques couleurs, la mêlée reste malade et nous coûte le match quand dans le dernier quart d’heure, le buteur local nous punit.

GRENOBLE-STADE MONTOIS : 22-16

Un point de bonus récupéré par un essai en toute fin de match. De quoi repartir sans trop d’amertume mais avec encore un sentiment d’inachevé, une impression d’à peu près et toujours à la recherche des certitudes égarées.

STADE MONTOIS-LA ROCHELLE : 22-13

Soulagement après une partie pleine de vie où la mêlée montoise se requinque et on l’on revoit un jeu plus dynamique avec deux essais conclus par les avants face à des rochelais décidés.

STADE MONTOIS-BOURGOIN : 27-22

Une affaire de paradoxes : les montois construisent beaucoup de jeu mais, par un manque récurrent de finition, ne marquent qu’au pied. A force d’inefficacité, les Berjalliens finissent par y croire, et il faut une défense acharnée dans les dernières minutes pour préserver notre ligne et ce succès.

CARCASSONNE-STADE MONTOIS : 25-30

Première victoire à l’extérieur dont on ne mesurera l’’importance que bien plus tard. Menés jusqu’à l’heure de jeu, les montois, par leur volume de jeu finissent par faire craquer les audois par un essai opportuniste d’Urruty.

U.S.OYONNAX-STADE MONTOIS : 34-12

Même si les Oyonnaxiens ne sont plus invincibles chez eux, rien ne change pour nous : défaite dans cette lointaine contrée et, de plus, gros courants d’air dans la défense. Quatre essais à zéro, moral en berne et interrogations avant le derby.

STADE MONTOIS-U.S.DACQUOISE : 15-6

Claque salutaire du week-end précédent, motivation toute trouvée de recevoir nos meilleurs ennemis, de plus invaincus, et voilà une grosse première mi-temps laissant les rouges et blancs sans réaction ni point.
Hélas pas d’essais malgré du jeu aéré coté montois. Après une heure, le Stade baisse de ton et les dacquois réagissent sans toutefois parvenir à accrocher cependant le bonus défensif.

SECTION PALOISE-STADE MONTOIS : 24-15

Match similaire à celui de la semaine précédente à deux différences près : cette fois-ci, ce sont les montois qui sont dépassés en première mi-temps. La Section prend le bonus offensif en une demi-heure puis plie sans rompre durant la seconde mi-temps face à un adversaire revenu à lui mais encore sans efficacité.

STADE MONTOIS-S.C AURILLAC : 40-3

Les auvergnats repartent, selon la coutume, les malles pleines. Bonus offensif certes mais le score, un peu flatteur, masque beaucoup d’insuffisances dans le jeu offensif montois. En revanche, la mêlée décourage le huit rouge et bleu.

STADE MONTOIS-A.S BEZIERS : 16-6

A ce jeu, la moindre suffisance, même inconsciente, se paye. On espérait un bonus offensif et on se contente d’une victoire au bout d’un match soporifique fait d’une multitude d’approximations. On s’en remet encore à la mêlée pour venir à bout de biterrois qui, jusqu’au bout, s’accrochent avec énergie.

S.C ALBI-STADE MONTOIS : 14-15

Retour victorieux sur le terrain de la déception du printemps dernier. Avec les moyens adaptés pour l’hiver en Pro D2 : une mêlée qui met à mal le pack albigeois et Duvallet qui concrétise au pied. Appliquer cette méthode face à une équipe entrainée par Broncan procure un plaisir particulier. Au fait, Matenga s’installe au couloir…

STADE MONTOIS-C.A.PERIGUEUX : 26-0

Les derniers ne nous réussissent pas. Le public s’énerve devant l’impossibilité des montois de parvenir à alterner suffisamment le jeu pour prendre le bonus face à des périgourdins pénibles à souhait qui mettent tout en oeuvre pour ne pas prendre l’eau.

F.C AUCH-STADE MONTOIS : 15-9

Pluie, boue, chandelles, quelques pignes, que c’est beau le rugby l’hiver en terre gersoise. Et comme, hormis en mêlée, les montois absents sont contrés par des auscitains qui possèdent, en cette soirée le cœur qui nous manque, ils empochent le match le plus laid et le plus frustrant de la saison.

R.C.NARBONNE-STADE MONTOIS : 9-13

Les narbonnais sont dans leur mauvaise période et ont un grand besoin de points. Malgré ce contexte difficile Le pack montois s’impose en conquête et étouffe les velléités des locaux volontaires mais maladroits. Duvallet, à l’arrière inscrit un essai et le Stade fait ainsi oublier sa triste prestation précédente.

T.P.R-STADE MONTOIS :15-16

Un excellent match où les montois, animés derrière par un excellent Durquet pratiquent un jeu complet et séduisant, hélas sans concrétiser hormis un essai d’un Cabannes encore une fois inspiré. Les tarbais s’accrochent jusqu’au bout et la victoire ne tient qu’à un poteau salvateur sur une pénalité tarbaise en fin de match.

STADE MONTOIS-AIX : 9-6

Les matchs se suivent et ne se ressemblent pas, mais alors pas du tout. Une de ces soirées qui vous font regretter de ne pas être ailleurs. Le score dit tout. Pluie désagréable, aixois truqueurs et rugueux, d’où un match qui ne vaut que par le résultat et l’espoir de jours meilleurs.

STADE MONTOIS-F.C GRENOBLE : 12-16

Sans les mésestimer, on se pensait capable de faire tomber le leader chez eux. Mais les grenoblois sont à un moment de la saison où il faut marquer les esprits de tous. Ils mettent donc leur grosse patte sur ce match pour l’emporter en force sur des montois un peu empruntés.

STADE MONTOIS-U.S.CARCASSONNE : 20-15

La seconde défaite à domicile allait survenir, sans que notre Hadj Bachir favori en soit l’unique responsable, au bout d’un match très médiocre que l’U.S.C, qui monte en puissance, se voyait gagner pour avoir été plus pragmatique que son hôte. En fin de match, Matenga sauvait un ballon inestimable et Dubié, juste rentré en jeu, sauvait la patrie à la sirène.

STADE MONTOIS-U.S.OYONNAX : 43-O

Lorsque notre « Arlésienne », je veux dire Ryder, marqua le premier essai comme en cour de récréation, puis quand l’addition enfla, on se douta bien que les oyonnaxiens n’étaient pas venus pour mourir sur le terrain de « G-B ». On assista donc à un plaisant festival offensif en attendant la suite plus ardue.

U.S.DAX-STADE MONTOIS : 20-13

Il est de ces rencontres où chacun repart satisfait. Les dacquois malmenés jusqu’au début de la seconde mi-temps, se retrouvent moralement sur un incident de jeu (blessure de leur arrière suite à une balourdise de Baleinadogo). La fin du match s’en voit changée. Les montois limitent l’écart à sept points, ce qui, on ne le sait pas encore, sera lourd de conséquence dans quelques semaines.

STADE MONTOIS-SECTION PALOISE : 27-16

Seule consolation pour les palois, le Stade ne prend pas le point de bonus offensif. Car pour le reste, les visiteurs, dominés dans l’envie, bousculés en mêlée, ballotés dans le jeu repartent en Béarn avec beaucoup de sujets de préoccupation. A noter le gag arbitral de l’année, la validation du « touchdown » pour aplatir un essai, ce qui, en plus de faire rire, permit d’adoucir le score pour la Section.

STADE ROCHELAIS-STADE MONTOIS : 24-15

Les montois reviennent de La Rochelle en ayant marqué les esprits par un jeu complet ambitieux, en ayant marqué deux essais contre aucun à leurs adversaires, et sans le moindre bénéfice comptable. En effet, le très estimé et compétent monsieur Rosich ayant su déceler une énième faute pour nous priver du bonus en toute fin de match.

STADE AURILLACOIS-STADE MONTOIS :26-12

Douche froide et mal de tête après cette sortie dans le Cantal. Quatre essais à rien ! Excès de confiance après un match flatteur en Charente ? Possible, la volonté offensive des locaux a débordé des montois, encore une fois, inefficaces. Après Aix, Auch, nous voilà à AAA- !

A.S. BITERROISE : STADE MONTOIS : 19-11

Le moment du doute. Trois déplacements dont deux chez des adversaires modestes, sans ramener le moindre point ! Les montois, à peine sortis des vestiaires encaissent un essai et, sans concentration ni implication, ne pourront jamais vraiment revenir dans le match. Comble de la honte, la mêlée prend l’eau en fin de match !

STADE MONTOIS-S.C ALBIGEOIS : 24-3

Un score plutôt flatteur car les visiteurs se montrèrent coriaces et un bonus offensif inespéré à l’heure de jeu quand les avants albigeois pilonnaient notre ligne de but. Mais arc-boutés en défense, les montois repoussaient les visiteurs et finissaient plus fort et Matenga, sur un geste de classe, permettait à Baleinadogo d’inscrire le troisième essai.

C.A PERIGUEUX-STADE MONTOIS : 19-27

Une mi-temps tranquille et une avance confortable avec le vent pour les montois. Mais en seconde mi-temps, en sus du vent contre, ce sont les coups qui tombent. Si les cartons rouges sont indifférents pour le C.A.P, ceux reçus par Jagr ( ?!) et Ormaéchea sont bien plus pénalisants. Les montois font le gros dos et Lucu sauve le score par une interception bienvenue en fin de match.

STADE MONTOIS-F.C AUCH : 8-3

Water-rugby. Des trombes d’eau interdisant toute velléité de jeu au bout d’un quart d’heure. Heureusement, un mouvement bien mené permet à Tastet de marquer en début de match. Ensuite, il faudra subir le déluge et les traditionnelles joyeusetés du non-jeu auscitain. Et comme les buteurs montois manquent plus de tirs au but sur ce match que sur toute la saison, on souffre jusqu’au bout.

BOURGOIN-STADE MONTOIS : 20-13

Ce déplacement survient quand les isérois vont mieux. Et si la première mi-temps, marquée par un exploit de Mazzonetto, est bien maitrisée par les montois, la situation évolue défavorablement ensuite. Le Stade perd le fil du match, souffre en mêlée et ne peut que sauver un point de bonus défensif.

STADE MONTOIS-R.C NARBONNE : 28-18

Ces narbonnais n’ont plus rien de commun avec l’équipe rencontrée à l’aller. Ils ont joué le jeu en battant les carcassonnais le week-end précédent, ils confirment en se défendant avec cœur et en attaquant. Le Stade doit s’employer pour s’en sortir au bout d’un match plaisant, par trois essais contre deux.

DEMIE-FINALE D’ACCESSION : STADE MONTOIS-U.S.DACQUOISE: 24-20

Les dacquois ont mal vécu de perdre leur troisième place ce qui les obligent à se déplacer au Moun. Plus préoccupés de marquer leur terrain en mêlée et par une agressivité parfois excessive, ils oublient l’essentiel et, pris par le dynamisme offensif des montois, se retrouvent menés de quatorze points à la mi-temps.

Mieux disposés en seconde mi-temps, ils marquent un essai contestable et contesté par Arrayet qui récolte un carton jaune. Un second essai en fin de match leur laisse envisager un miracle mais Jagr, par deux gestes admirables, leur ôte leurs derniers espoirs.

FINALE D’ACCESSION : STADE MONTOIS-SECTION PALOISE : 29-20

Un vrai bonheur. Une fête du rugby entre deux équipes décidées à jouer, entre gens du Sud-Ouest qui aiment et connaissent le rugby, qui savent rire et chanter, respecter l’adversaire et apprécier comme il se doit ces moments, devenus trop rares que sont les phases finales.

Sous le soleil bordelais, un match plein de vie, de mouvement. Une passion maîtrisée de manière étonnante chez les montois. Les palois peuvent y croire durant un quart d’heure après un essai que Fumat se bâtit presque seul. Mais ce même Fumat se retrouve comme un pantin désarticulé sur un cadrage-débordement sidérant de Jagr.

Le pack montois pèse de plus en plus sur le match. La mêlée montoise désespère le huit palois. En début de seconde mi-temps, servi par un Mazzonetto insaisissable, voici encore Jagr, course altière, jambes de vingt ans qui déstabilise les derniers défenseurs par une feinte du regard.

Les palois jettent leurs derniers feux par un essai de rapine. Mais chaque mêlée est une épreuve qui leur coûte deux dernières pénalités et scelle le succès des jaunes et noirs.

Quand viendra l’heure des déconvenues d’une compétition de Top 14 par trop inégalitaire, il conviendra de se souvenir de cette apothéose…

signé Bourdon