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Bienvenue à Tariel dans les Landes 😉 et surtout un grand merci pour celui qui a eu l’amabilité de signaler au site-forum des supporters la présence de cette nouvelle tête à l’entraînement du début de semaine ( il se reconnaîtra 😉 )
A découvrir ICI l’article de Julien Villemur, publié le 13.12.2013 dans les colonnes de la Dépêche; entretien au cours duquel le pilier, alors agenais, revenait sur son dernier match chez nos amis de la sous préfecture des Landes.
ce qui coule dans mes veines ne peut être que jaune et noir !
RUGBYRAMA se fait le rapporteur de l’info: Tariel RATIANNIDZE portera les couleurs du smr. Après lui avoir souhaité la bienvenue, souhaitons lui de ne pas connaitre des soucis physiques car il ferait défaut dans le dispositif montois.
ce qui coule dans mes veines ne peut être que jaune et noir !
Pour mieux le connaitre, voici une interview décalée de Tariel RATIANIDZE parue dans Le Petit Bleu :
Bras de fer, cœur d’artichaut, 125 kilos, 23 sélections avec l’équipe de Géorgie, champion de bras de fer, œnologue, ça inspire tout de suite le respect. Bientôt le permis moto, mais c’est bien en voiture qu’il s’est rendu au stade pour se frotter à la traditionnelle interview décalée. Un dur au cœur tendre, plus bavard qu’on ne le croit, parfois même émouvant. Tariel RATIANIDZE se dévoile.
Tariel, qu’aimes-tu faire en dehors du rugby ?
Je m’occupe de ma famille et des mes enfants.La première chose que tu fais au réveil ?
Une douche et un bon petit déjeuner.Tu écoutes quoi comme musique ?
J’aime bien le rap.Un film culte ?
Astérix et Obélix. Surtout les comédies. Il se passe tellement de mauvaises choses dans la vie que j’ai envie de rigoler.Tes lectures ?
Beaucoup de livres sur le Moyen Age. J’aime tout ce qui touche aux croisades, car les Géorgiens y ont beaucoup participé.Tu cuisines ?
Oui, mon grand père était œnologue et cuisinait très bien. Il m’a beaucoup appris. J’aime des plats Géorgiens comme atchma et khatchapouri, sortes de pâtisseries salées.Ton dernier coup de gueule ?
Je ne suis pas souvent en colère, mais quand j’y suis, on peut avoir du mal à me calmer.Les études ?
J’ai mon diplôme d’œnologue, j’ai quelques vignes en Géorgie. Mais ca fait longtemps que je n’ai pas pratiqué. J’ai aussi travaillé dans le bâtiment et je suis aussi mécanicien.Tu passes beaucoup de temps sur internet ?
Oui, pour communiquer avec la famille, se tenir au courant de ce qui se passe en Géorgie.Une phobie ?
Pas vraiment. Avant, je pensais que j’étais fort et que je n’avais peur de rien, mais maintenant que j’ai une famille, je me fais beaucoup de soucis pour eux, j’ai toujours peur qu’il leur arrive quelque chose.Un surnom ?
TATO. Depuis mon enfance.La plus grosse bêtise que tu aies faite ?
J’ai été victime d’une arnaque immobilière qui m’a fait tout perdre. Ca a été très dur.Les vacances ?
Je préfère la montagne.Ton enfance ?
J’ai grandi dans un petit village à coté de Tbilissi. J’ai commencé le rugby à 16 ans. Je faisais en même temps du judo et du bras de fer à l’université. J’ai été champion de Géorgie. Au bout de 6 mois, j’ai été sélectionné en équipe nationale de rugby. Je suis tombé tout de suite amoureux de ce sport. Il y avait du combat, de la bagarre, ça me plaisait.Tu as déjà fait des bras de fer contre les joueurs de l’équipe ?
Ici non. Mais quand je jouais à Béziers, oui. Aucun joueur ne pouvait me battre, je n’avais pas besoin de forcer. Même s’ils avaient été plus forts que moi, ils n’avaient aucune technique.La famille ?
Mon père était chauffeur poids lourd. Ma mère s’occupait des enfants. J’ai une sœur également. Je suis mariée à une Géorgienne, c’est mieux pour le caractère, parce que les Françaises… (Rires) J’ai deux enfants.Raconte-nous la Géorgie…
C’est vraiment joli, il faut le visiter parce que je ne peux pas te parler de ce pays. Je ne connais pas de mots assez forts pour te dire ce que je ressens pour ce pays. C’est dommage qu’il n’y ait pas beaucoup de travail, les gens s’exilent pour trouver du travail ailleurs.Ton parcours rugbystique ?
J’ai commencé le rugby en Géorgie. Puis je suis arrivé en France à Montauban. J’ai passé 6 ans à Béziers. Quand le club était mal en point, j’aurais dû aller à Sale. Philippe St ANDRE est resté en contact avec moi toute l’année. Mais ça ne s’est pas fait. Ç’était une période ou j’avais très mal au dos et je me suis blessé gravement ce qui m’a empêché de jouer au haut niveau. J’ai donc joué à Pézenas où nous sommes remontés en fédérale 2.Mais j’étais interdit de jouer au poste de pilier. Je suis parti à Lyon comme joker médical. Ca ne s’est pas très bien passé, donc je suis parti à Dax et maintenant Agen.Ton meilleur souvenir de rugby ?
Chaque jour qui passe est mon meilleur souvenir, je vis au jour le jour.Ton plus mauvais ?
La descente en Prod2 avec Béziers en 2005. Ca m’a beaucoup perturbé sur le terrain et en dehors.Une anecdote rugbystique ?
Lors d’une troisième mi-temps, on avait fait une sortie en boite. On avait un joueur de plus de deux mètres dans l’équipe. Il avait pas mal bu, devenait un peu violent et voulait danser avec une fille. Mais forcément, personne ne voulait danser avec lui. Il a commencé à s’énerver et j’ai du danser toute la soirée avec lui pour qu’il se calme ! J’étais obligé sinon, il allait tout casser (rires) Je ne suis pas ressorti depuis !Un stade où tu as particulièrement aimé jouer ?
Dans notre pays, il n’y a pas beaucoup de stades. Pour moi, tous les stades sont beaux. J’ai joué dans des stades de Fédérale 2 et de top 14, je n’ai pas fait la différence. Je retiens plutôt les copains avec lesquels je joue.Un joueur modèle ?
En regardant un match de la Géorgie à la télé, j’avais16 ans, et j’ai découvert un sacré pilier : Léonce TZABATZE. Il a été un modèle pour moi. Je rêvais de lui ressembler à l’époque, mais plus maintenant car il a beaucoup grossi ! (rires) Il a joué en France avec Castres notamment.Un pilier qui t’a donné du fil à retordre ?
Pas vraiment, je les prends comme ils viennent. Je me souviens avoir pris le dessus sur des piliers réputés et m’être fait bouger par des jeunes inconnus, donc je me méfie de tout le monde.Un tatouage ?
Non. Enfin, j’en avais un au poignet, mais je me le suis enlevé à la cigarette.Ton impression en arrivant Agen ?
J’ai été tellement bien accueilli que je n’avais pas l’impression d’arriver dans un nouveau club. J’aime les alentours, la campagne, la passion du rugby.Quel joueur de l’équipe emmènerais-tu sur une île déserte ?
J’emmènerais Jalil. Il a mon âge, beaucoup d’expérience. On a pas mal de points communs. C’est un bon gars.Ton rêve le plus fou ?
Etre le meilleur des pères de famille, et revoir la liberté en Géorgie…Ta source de motivation ?
La famille, encore et toujours.Question de Mathieu BLIN :
Tato, quand est-ce que tu vas refaire ta coupe d’Iroquaï ?
L’an prochain, pour le top14 ! Avant, je faisais une coupe de cheveux différente avant chaque match important. A 33 ans, j’aimerais être encore champion, juste une dernière fois…Propos recueillis par Laurent Gaultier.
«Au Fidji, on mange les gens» Timoci Matanavou
Le recrutement de ce joueur ressemble à un pari puisque il n’a pas rejoué au SUA depuis le match contre Aurillac où il s’était blessé au biceps, puis aurait eu un problème au dos lors d’un entrainement (source : forum Sua Vaincra) Mais il est tellement difficile de trouver des piliers …
On peut imaginer que , si le staff l’a enrôlé , c’est qu’on pense, ou que l’on a vérifié qu’il est apte . Sinon, ce serait incompréhensible .
Un joueur ne doit-il pas passer des tests physiques avant une signature ❓
Je pense que cela a du être fait comme le dit Bourdon 😉On peut quand même s’étonner qu’Agen laisse partir un joueur s’il est de qualité et en pleine possession de ses moyens… 😕
Quote:Citation de grillon le 21 Nov 2014, 17:20
On peut quand même s’étonner qu’Agen laisse partir un joueur s’il est de qualité et en pleine possession de ses moyens… 😕Je suis d’accord avec toi. Une présence de 6 piliers à Agen (-1 puisque RATIANIDZE est maintenant chez nous) est ce suffisant ❓
Comme il lui faut du temps de jeu il nous le prête 🙄Quote:Citation de grillon le 21 Nov 2014, 17:20
On peut quand même s’étonner qu’Agen laisse partir un joueur s’il est de qualité et en pleine possession de ses moyens… 😕Les échos en provenance du SUA ne sont pas encourageants!! Mais on va attendre le verdict du terrain.
Si l’on positive, on se dira que la Georgie fournit généralement des piliers qui tiennent la route , que le gars doit être plutôt frais puisqu’il n’a pas joué depuis un moment , que l’âge n’est pas rédhibitoire pour un pilier . Version pessimiste, on s’interrogera sur le fait que le SUA dont la mêlée n’est pas la plus redoutable du championnat laisse partir ce pilier , on songera que ce n’est vraiment pas un perdreau de l’année et on s’inquiétera de cette indisponibilité assez longue avec son ancien club.
Et en bref , on se dira que l’on sera peut-être fixé dimanche soir .
Quote:Citation de Cassoul le 21 Nov 2014, 17:38Quote:Citation de grillon le 21 Nov 2014, 17:20
On peut quand même s’étonner qu’Agen laisse partir un joueur s’il est de qualité et en pleine possession de ses moyens… 😕Je suis d’accord avec toi. Une présence de 6 piliers à Agen (-1 puisque RATIANIDZE est maintenant chez nous) est ce suffisant ❓
Comme il lui faut du temps de jeu il nous le prête 🙄A non il est précisé joueur supplémentaire et non pas jocker , ce n’est pas pareil 🙄
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