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, le il y a 11 années et 6 mois. This post has been viewed 274 times
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« Regarde les hommes tomber. »
Une trajectoire, un rebond du ballon différent, un placement autre des joueurs, bref, un ces petits aléas du jeu, aurait pu, après la sirène, changer l’issue de ce match. Les girondins auraient alors pu chercher toute la nuit comment ils avaient pu le perdre et les montois se rendre sur les genoux jusqu’à Lourdes pour ce miracle.
Mais la logique sportive a été respectée. On ne le regrettera pas pour deux raisons : la première étant que, sur ce qu’ils ont montré, les visiteurs ne méritaient pas de perdre ; la seconde, parce qu’une victoire ainsi arrachée eut masqué une sombre réalité de la situation pour notre équipe.
Que constatons-nous ? Que le XV montois erre désormais comme une âme en peine. Qu’il semble avoir perdu l’enthousiasme du début de saison qui le vit tenir fièrement à Ernest Wallon pendant plus d’une heure. Qu’un ressort semble cassé chez les joueurs. Que l’on ne perçoit pas une idée directrice dans le jeu montois. Que des choix surprenants persistent comme celui d’exiler à l’aile notre seul centre créateur. Pour tout dire, qu’au lieu de progresser au fil des rencontres, notre équipe régresse.
Cette fois, il ne sera pas possible de se réfugier dans une critique de l’arbitrage, monsieur POITE fut excellent. L’indiscipline ? Les visiteurs furent au moins autant pénalisés et récoltèrent le seul carton jaune de la soirée. Et il n’a même pas plu.
Les raisons sont à chercher ailleurs. Dans un malaise diffus que l’on devine et que la direction du club nie en dépit de l’évidence. La valeur des joueurs n’a pas changé. Alors pourquoi leurs prestations baissent-elles ? N’est-ce pas la traduction d’une relation distendue avec le staff sportif. On louait la technique précise du pack montois. Hormis la touche prise en charge par l’expérience du maître écossais, où est passée la maîtrise des avants jaunes et noirs ? Il suffit de chercher ce qui a changé pour comprendre pourquoi tout a changé.
Si l’on tarde trop à regarder le problème en face, on passera d’une situation délétère à une issue catastrophique. Il ne s’agit pas de sauver cette saison. Toute personne un tant soit peu sensée savait que nous allions retrouver la Pro D2 quelque que fût le résultat de ce match. Il faut penser d’ores et déjà au futur, pour qu’un gâchis dans la gestion des hommes ne débouche sur un désastre que le club aurait du mal à se relever.
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LE MATCH
Les conditions :
Temps très frais. Pas de pluie. Léger vent de nord favorable à l’UBBG en première mi-temps, au Stade Montois ensuite.
La grande tribune bien garnie, celle d’en face au trois-quarts. Ambiance très calme, voire désabusée durant soixante-dix minutes avant le final à suspense qui réveilla le public montois et, au contraire, fit taire les supporters girondins que l’on entendit lors des bons moments de leur équipe.
Monsieur POITE fut cohérent et maîtrisa parfaitement la partie. Des arbitres de ce niveau, on en redemande.
Les équipes :
STADE MONTOIS :
1. Menini (Correia 68ème)
2. Taukafa (Caudullo 55ème)
3. Ormaéchéa4 Murray
5. Botha6. Tastet (Capitaine)
7. Bost (remplacement temporaire par Liebenberg (27-32ème)
8. Ricaud (Liebenberg 68ème)9. Magnaval (Pic 53ème)
10. Vignau-Tuquet.11. Dubié
12. Baleinadogo
13. Chedal (Duvallet 61ème)
14. Jagr (Durquet 77ème)
15. Mazzonetto.U.B.B.G :
1. Delboulbes (Labbé 74ème)
2. Avei
3. Toetu4. Purll (Treolar 71ème)
5. Jaulhac6. Madaule (Poirot 74ème).
7. Chalmers (Gibouin 60ème)
8. Clarkin (Capitaine)9. Adams (Seron 78ème)
10. Lopez (Sanchez 70ème)11. Connor
12. Le Bouhris
13. Rey
14. Talebula (Maieli 60ème)
15. Reihana.Carton jaune pout Toetu (faute technique) à la 70ème.
Les points
-Pour l’U.B.B.G : deux essais de Chalmers (7ème ) et Clarkin (51ème) ; deux transformations de Lopez ; une pénalité de Lopez ( 57ème).
-Pour le Stade Montois : quatre pénalités de Vignau-Tuquet (29ème, 53ème, 60ème, 69ème)
Evolution du score : 0-7 ; 3-7 (score à la M-T) 3-14 ; 6-14 ; 6-17 ; 9-17 ; 12-17)
Les principaux moments
1ère : un coup d’envoi trop court et un directement en touche, on se demande si les bordelais cherchent une mêlée d’entrée. Elle a lieu mais à l’avantage des montois qui ouvrent à partir de celle-ci mais les trois-quarts commettent leur premier en-avant de la soirée.
3ème : cantonnés dans leur vingt-mètres, les locaux se refusent à se dégager au pied mais finissent par y recourir à la faveur d’un coup franc.
6ème : la mêlée visiteuse est pénalisée pour la première fois.9ème : les visiteurs occupent nos trente mètres constamment. Après une série d’offensives, Lopez délivre une transversale vers l’aile droite. Son coup de pied, précis et dosé, est récupéré par Chalmers au bord de la ligne de touche à hauteur des vingt-mètres. Pris, puis curieusement relâché par le plaqueur montois, le flanker va sans autre opposition marquer en moyenne position.
10ème : sur le renvoi, Tastet, accroche le réceptionneur girondin en l’air. On craint un carton jaune mais monsieur Poite se contente de sermonner le capitaine montois.
11ème : jolie « valise » d’Adams à partir d’une mêlée au trente-mètres montois. L’attaque visiteuse qui s’en suit échoue de très peu.
15ème : c’est la seconde incursion montoise dans le camp visiteur ! Dans la minute suivante. Vignau-Tuquet tente une pénalité des quarante-cinq mètres à droite. Echec, le ballon mourant à droite des poteaux.
23ème : premier ballon pris par les montois sur lancer adverse.
25ème : Dubié impeccable à la réception d’une chandelle « chaude » !
26ème : bonne offensive montoise. Hors-jeu girondin pénalisé. Des trente-cinq mètres à gauche, Vignau-Tuquet réussit la pénalité.
33ème : les montois obtiennent une touche à dix mètres de la ligne visiteuse. A partir du gain de la balle, les avants vont insister au ras, sans succès. Ouverture derrière mais la montée très rapide des défenseurs adverses annihile l’attaque.
35ème : la mêlée montoise est pénalisée.
36ème : les visiteurs négligent une pénalité réalisable pour chercher une touche aux vingt-mètres montois qui ne donne rien.
Mi-temps
40ème. Les montois attaquent la seconde mi-temps avec volonté mais se heurtent à une défense solide et ne progressent pas.
49ème : nouveau ballon pris à l’alignement girondin.
51ème : suite à un ballon perdu (en-avant) après ce ballon pris en touche, mêlée pour l’U.B.B.G aux vingt-mètres montois. Le pack jaune et noir pousse fort mais Clarkin démarre vers le centre puis repique à l’intérieur. Deux défenseurs sont dépassés et le numéro huit aplatit en moyenne position à gauche des poteaux.
-53ème : sur le renvoi, faute au sol des visiteurs qui permet à Vignau-Tuquet de réduire la marque des 45 mètres, décalé à droite.
-57ème : suite à un énième ballon rendu au pied, une relance girondine de quarante mètres provoque une faute montoise. Des vingt-deux mètres décalés à droite, Lopez passe la pénalité.
-60ème : bien que le ressort paraisse cassé coté montois et que la possession et les initiatives soient girondines, ces derniers sont pénalisés pour hors-jeu à trente-huit mètres de leur ligne. Vignau-Tuquet passe la pénalité.
-66ème : la mêlée visiteuse est encore pénalisée, mais le coup de pied du buteur montois, des quarante-mètres à gauche, passe à coté.
-69ème : nouvelle faute en mêlée et carton jaune pour le pilier gauche visiteur. Des quarante-cinq mètres dans l’axe, Vignau-Tuquet passe la pénalité.
-71ème : faute des montois dans un regroupement. A trente-cinq mètres des poteaux, nettement à gauche, le remplaçant de Lopez manque nettement la cible.
-78ème : touche au quarante mètres visiteurs. Les montois attaquent avec l énergie du désespoir. Les attaques font trembler les girondins et un habile coup de pied à suivre dans l’en-but manque d’être aplati par Durquet.
-80ème : Sur le renvoi au vingt-deux mètres, l’ouvreur Sanchez envoie le ballon directement en touche ! Mêlée aux vingt-deux mètres jouée toujours à quatorze malgré les vives protestations du banc girondin. Les tentatives montoises dans les quinze mètres se terminent, deux minutes après la sirène, sur une faute et un grand soupir de soulagement coté visiteur.
Le commentaire
Pas de quoi redire sur la victoire bordelaise très logique. Avec un axe 2 (Avei), 8 (Clarkin), 9 (Adams), 10(Lopez) ; 15(Reihana), cette équipe présente une colonne vertébrale solide et talentueuse. Au vu de la vitesse et de la précision d’exécution, les visiteurs auraient pu se mettre à l’abri d’un final à suspense.
Le seul point commun entre les deux équipes réside dans leur volonté d’élargir le jeu. Mais entre la volonté et la réalisation, il y avait beaucoup plus d’écart que les cinq points du planchot.Pas de système de jeu affirmé côté montois, une somme d’approximations. Un balourd au centre et un centre doué à l’aile. Un groupe désemparé, sans repères. Sans dynamique de jeu et donc pris à l’impact, sans solution. Le baroud d’honneur des cinq dernières minutes n’a masqué pour personne l’indigence d’une équipe qui parait laissée à l’abandon.
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Merci pour ton travail Bourdon !!!
Mais il est normal qu’à quelques jours d’halloween, on ai vu des zombies !!!
«Au Fidji, on mange les gens» Timoci Matanavou
Et j’ai du mérite car je trouve que l’espace est bien mesuré entre les siéges d’où des difficultés à écrire sur un carnet et encore plus à se relire ensuite !
Il y avait un commentateur à ses côtés pendant qu’il » transcrivait » ses notes sur le carnet… 😀
ce qui coule dans mes veines ne peut être que jaune et noir !
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