Bilan de la PRO D2

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Bilan de la saison de la PROD2 vu par rugbyrama…
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Pour conclure la saison de Pro D2, Rugbyrama vous propose une rétrospective sur le parcours de chacun des seize clubs de deuxième division. Zoom, pour ce premier volet, sur ceux qui ont assuré et ceux qui ont étonné. Le champion lyonnais, le finaliste albigeois ou les Bordelais en font partie.

Ils ont assuré
C’est bien évidemment Lyon le grand gagnant de la saison. Qualifié d’office pour faire partie du Top 14 l’an prochain en battant Saint-Étienne (23-14) lors de la trentième journée, le club lyonnais s’est emparé de la première place du championnat avec plus de cent points au compteur et s’est montré à la hauteur de ses ambitions. Au contraire d’Albi qui, en restant leader du championnat dix-neuf journées, faisait figure de favori pour une montée directe en Top 14 un an seulement après sa rélégation. Mais en perdant face à l’Union Bordeaux-Bègles en finale d’accession (21-14), le SCA a vu ses rêves s’envoler. Il s’est quand même assuré une jolie troisième place, ce qui n’est jamais arrivé pour une équipe qui redescend à l’échelon inférieur. Grenoble fait aussi partie des équipes qui ont assuré cette année en réalisant une saison plutôt régulière. Auteur d’une remarquable série de onze matchs sans défaite en seconde partie de championnat, le FCG s’est incliné en demi-finale face à l’Union Bordeaux-Bègles (12-19). Il se positionne parmi les favoris pour la montée la saison prochaine.

Ils ont étonné
La surprise de la saison vient sans hésiter de l’Union Bordeaux-Bègles, le deuxième club à avoir décroché son billet pour le Top 14 grâce à sa victoire sur Albi en finale (21-14). Les Girondins, qui ont toujours figuré parmi les cinq premiers depuis le mois de novembre, ont prouvé qu’ils avaient des valeurs et de la cohésion à ceux qui dénonçaient le nombre d’étranges dans cette équipe. Symbole de leur réussite : l’ouvreur néo-zélandais Gérard Fraser, meilleur réalisateur du championnat avec 394 points inscrits. Le Stade montois, non plus, n’était pas attendu à ce niveau. Doté du véloce et rapide Timoci Matanavou qui a marqué 18 essais cette saison, le club landais a pris la quatrième place, rendant les armes après prolongation seulement lors de la demi-finale face à Albi (16-21). Auch a su réaliser une belle remontée cette saison après deux ans en fin de classement (douzième et treizième place).Les Auscitains, sixièmes, ont raté de peu la qualification pour les demies… Carcassonne, de son côté, a crânement joué sa chance. Et en a étonné plus d’un. Pour sa première année dans le professionnalisme, le club audois a su se hisser directement à la dixième place après une première partie de saison de grande qualité. Enfin, Aix en Provence a terminé à une honorable onzième place du classement cette saison. Les Provençaux, qui avaient été sauvés sur tapis vert l’an dernier, se sont notamment appuyés sur leur buteur, Antoine Lescalmel, troisième meilleur réalisateur avec 374 points marqués. A noter une très bonne seconde partie de championnat avec une série de six matchs sans défaite.

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Suite et fin du bilan…

Ils ont déçu
Avec seize matchs perdus, Tarbes a terminé le championnat à une frustrante douzième place. Frustrante parce que le TPR se classait sixième à huit journées de la fin… avant de s’écrouler lors du sprint final, avec notamment une défaite deux défaites à domicile devant Lyon et Oyonnax et un résultat nul face à Colomiers. Désappointement également pour Oyonnax, qui était aux portes du Top 14 l’an dernier (quatrième) et qui se retrouve fixé au huitième rang. Saison décevante pour une équipe qui avait les mêmes objectifs qu’en 2010 en visant le Top 14… Narbonne, toujours sous la menace d’une rétrogradation administrative en Fédérale 1 par la DNACG, n’a cette année encore pas su atteindre la tête du classement. Alors qu’on attendait une remontée de l’équipe en haut du tableau, les Narbonnais se retrouvent treizièmes avec notamment une défaite à domicile contre au promu Saint-Étienne (sa seule victoire de l’année)… Demi-finaliste pour l’accession en Top 14 l’an dernier, la Section Paloise nourrissait les mêmes espoirs cette saison. Mais l’équipe a réalisé un exercice très irrégulier, ce qui lui a valu une petite neuvième place. Quant à Aurillac, il n’a pas su franchir le palier attendu. Comme à l’accoutumée, le club cantalien a bien démarré sa saison mais, après avoir essuyé six défaites consécutives à partir de la onzième journée, il s’est englué dans le ventre mou, qu’il n’a jamais réussi à quitter.

Ils ont sombré
Colomiers, avant dernier du championnat, est en Fédérale 1 la saison prochaine. Les Columérins, toujours trop fébriles, ont remporté seulement dix matchs et ont dû terminer la saison en autogestion après l’éviction de Nicolas Hallinger et Ludovic Chambriard. Seul espoir de maintien dans l’élite pour le club à la colombe: une relégation financière de Narbonne, dont on connaîtra le destin début juin. Sans surprise, Saint-Étienne n’a pas su se maintenir en Pro D2 après sa promotion l’an dernier. A l’issue d’une saison aussi difficile que prévue (une seule victoire et un match nul), le club retournera en Fédérale 1 en 2011-2012. Mais la plus grosse désillusion de la saison vient indéniablement de Dax. Malgré un recrutement de première classe, les anciens pensionnaires du Top 14 n’ont jamais joué les premiers rôles et sont même passés tout près de la relégation. Olivier Roumat, le manager, en a fait les frais en cours de saison… Avec seulement dix victoires, ils ont fait bien pâle figure et repartiront la saison prochaine avec un nouvel entraîneur des arrières, l’ancien Rochelais David Darricarrère.

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